kill the radio star.

piqué ici via chez trem_r, toi aussi sors ton album :

1. le premier article de cette page est le nom de ton groupe.
2. les quatre derniers mots de la dernière citation forment le titre de ton album.
3. la troisième photo sera la pochette de ton album.

politique du pire.

à “mort aux cons !”, de gaulle répondait “vaste programme.” ;
à “mitterand, fous le camp !”, l’intéressé répondait “rime pauvre, monsieur.” ;
à “connard !”, chirac répondait “enchanté, moi c’est jacques chirac.” ;

cette année, notons de quel côté de la poignée de main vient l’insulte.

tag : ice cream.

resto indien, 16 janvier// glace vanille 2spoons1cup.
traverser paris à 22h (glacière – jules joffrin) pour aller manger indien = priceless.

resto coréen, 18 janvier// 2 boules vanille chocolat à moitié entamées par nella (ceci est une délation).

tags : blabla de filles, porc pimenté, oh des baguettes en métal, mon mec est trop gentil.

domino’s pizza tolbiac, 23 janvier// ben&jerry’s chocolate fudge brownie.
-vous voulez quoi à boire avec, mademoiselle? -nan mais rien merci. -allez-y, je vous l’offre. -nan mais vraiment… -je vais changer d’avis… -bon bah donnez-moi un coca.

montmartre, 9 février// cône 1 boule straciatella.
place du tertre, cône glacé, coucher de soleil sur paris toussah ouais j’ai honte un peu.

orléans, 19 février// haagen dazs vanilla caramel brownie.

-mais elle est fondue! -spa grave, ça se boit comme du ptit lait.

paris, 20 février// mars bars ice cream.

-mamma mia, ma qu’est-ce qué vous avez fait avé la pasta? -peut-être, mais on a du dessert!

nella se plaint que la haagen dazs au bailey’s ne contient que 4% d’alcool. une exclu anglaise. je te donne le droit de la détester. nella, pas la glace.

+ PEUR.

leisure.

[00:10] nella dit : par contre je vais être claquée
[00:11] nella dit :
australie boulot japon boulot (inde? shanghai?) corée déménagement à paris
[00:11] nella dit : faut que je vire un truc
[00:11] nella dit : genre le boulot

round round get around i get around

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ranger les boîtes, changer les draps, manger une madeleine, boire du jus d’orange, prendre une douche,

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STOP. DEMAIN JE COURS.

l’espace b.

(attention, sans intro) qu’est-ce qui, de la fiction ou de la vie réelle, a été clichée la première? cf l’oeuf et la poule. toute personne sensée te dirait que c’est la vie, ne serait-ce que pour des raisons logiques d’invention de l’écriture, de diffusion socio-culturelle, de démocratisation du cinéma, etc. c’est le monde de la fiction qui s’est inspiré de ce qui se passe sur le pas de la porte du voisin. le problème est que, dans mon cas, c’est la fiction qui arrivée la première, ayant été élevée à grands coups de films du mardi soir et de bibliothèque rose. dans mon cas, les catastrophes naturelles tiennent plus d’un film produit par jerry bruckheimer que de désastres humanitaires ; dans mon cas, les états-unis c’est comme à la télé, et pas l’inverse.

j’ai déjà vu ou lu toutes ou presque toutes les situations possibles et imaginables dans lesquelles je peux me retrouver sentimentalement ou socialement parlant, je sais ce qu’il faudrait faire, ce qu’il ne faut surtout pas tenter, je sais même comment ça va peut-être se terminer. je me suis inconsciemment préparée à rencontrer toutes les situations et tous les types de garçons dépeints dans satc. j’ai croisé toutes séries confondues tellement de scènes similaires, de passages obligés de l’évolution socio-psychologique, que c’est comme si j’avais déjà tout vu sans rien avoir vécu.

c’est sans doute un phénomène générationnel, je doute être la seule dans ce cas, mais je supporte mal ces clichés quand ils se mettent sur mon chemin, d’autant plus que j’étends le champ d’application de ce terme à tous ces rites de passage culturels, à tout schéma intellectuel trouvable dans le sexe opposé, à toute rencontre, situation, évènement, à tout. une situation clichée est une situation qui a déjà été mise en scène.

le problème c’est que je prends tout à l’envers. la fiction provient de la réalité, et non pas l’inverse, je ne devrais pas me sentir coupable ou honteuse de vivre des moments clés de mon évolution sociale sans m’en rendre compte, pourtant j’ai ce regard au second degré qui fait que je ne peux pas prendre un instant comme il vient sans le comparer aux passages obligés et classiques que toute la fiction décrit : at the top of my head, des moments canoniques comme le premier baiser, le premier appartement à soi, recevoir une demande en mariage, aller voir les résultats de ses examens, avoir des potes de lycée qui montent un groupe de rock, passer un entretien d’embauche, etc.

j’ai vraiment du mal à vivre un moment dans ma vie qui est considéré comme marquant avant même d’être vécu : tu te dois de sauter dans les bras de ta copine si tu as ton bac, ou le cas échéant de te taire et de pleurer si tu as échoué ; tu te dois d’avoir un premier appart en bordel et quand ta mère te rend visite elle doit te suggérer de mettre ça dans ce coin là en faisant des remarques d’une platitude belge sur la déco de ton salon.

ça m’angoisse de savoir que j’ai des étapes à franchir d’une certaine façon et qu’elles seront marquantes a priori. que va-t-il advenir de toi si ton premier baiser c’était avec un type bourré qui te souhaitait une bonne année dans la rue le 31 décembre l’année de tes 14 ans? ça me fait rire quand tout se passe comme prévu par la police des moeurs. quand tu te retrouves devant la tour eiffel de nuit avec boyfriend et qu’il pleut mais que tu t’en bats un peu. ça me fait rire de voir que ça existe en vrai.

that’s how (happy) i am.

i want
to take pictures of the sun- to listen to pop music- to bake cookies- to kiss you on the bus-

clairement.

[23:35] niakman dit : jte jure, les mecs !

et ça tfait rire?

verser le jus d’orange dans la tasse et le café instantané dans le verre.
mettre le verre à la poubelle et la brique de jus d’orange vide dans l’évier.

hier à dauphine anthony kavanagh et miss france.
demain à dauphine rachida dati.
(je préférais croiser klapisch et luchini en tournage à la sorbonne mais bon.)

tu dors?

“destruction paris, match rugby, géants couple mariés qui traversent le terrain, se déshabillent, échasses, se foncent dedans > rugbymen, cage de verre, éléphants, stade de france effondré, famille dans appart, quelques survivants sous combles + autres, pc, survie pois chiches, augmentation taxe?, avion AF devant fenêtre, type déjà croisé enfonce vitres, tue tout le monde, m’échappe avec un mec, aération, photographe subvers’eve, couples jeunes, blonde spiderman cuisine”

mon rêve en kit noté sur le dos d’une enveloppe, 4h29 du matin.

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Before you go

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