mat dit: “Le mariage, vous en pensez quoi?” (grande question)
mat dit: “A. Ca serait le début d’une nouvelle vie après tant de flirts improbables et d’aventures sans lendemain.”
mat dit: “B. Oui, oui, oui, en robe blanche, avec une belle cérémonie et 200 invités!”
mat dit: “C. Il n’est pas indispensable, mais en réunissant l’homme et la femme autour d’un projet commun, il redynamise le couple.”
mat dit: “D. Vous attendez avec impatience un tel engagement de la part de votre fiancé.”
yoyo dit: ya pas d’autres réponses?
mat dit: ben non…

d’après cosmo je suis obligée de me marier. étude en 4 points :

A/ tu remarqueras l’utilisation de “nouvelle” qui s’oppose à “improbable” et “sans lendemain” : on te propose de la stabilité, sociale évidemment, on te dit ça va être une vie, quelque chose de continu, tu vas pouvoir te réaliser, ça ne sera pas décousu comme avant, avant c’était mal, c’était la jeunesse, sois adulte, sois stable, sois casé. depuis quand le mariage garantie-t-il la constance des gens, la constance du bonheur? voilà tu ne sais pas non plus. comme s’il était un remède miracle à ton mal être sentimental ; le mariage ne soigne pas la connerie, n’éloigne pas les esprits du mal, et ne guérit pas le sida non plus.

ou alors, B/ ne grandis donc pas, vois ça comme un truc futile. je te ferai grâce de la répétition du “oui” qui, loin d’être orgasmique, traduit l’impatience naïve de la gamine avant noël, du mot sans saveur “belle” qui en traduit l’étendue du vocabulaire, de la blancheur innocente, toussa. vois ça comme une fête égoïste en ton honneur pour parader comme une oie devant ta famille tes amis les amis de ta famille la famille de ton mari les maris de la belle-famille et tous ces gens que tu ne reverras pas avant l’enterrement de grand-mère. classe. et encore, je ne te parle pas des cérémonies religieuses la plupart du temps vides de sens que tu dois te taper pendant deux heures.

C/ alors là tu as repéré le léger écart cosmopolite dans le “il n’est pas indispensable”, le regard un peu froid et distant de la fille moderne, executive woman pressée, qui vit avec son temps. l’analyse est plus scientifique, on dit “homme” on dit “femme” on ne dit pas fiancé comme après, on parle de projet et de dynamisme. au-delà de la tristesse qui m’envahit quand je vois que le mariage est le dernier ressort d’un couple perdu (on fait rien ce ouikend chérie, si on se mariait?), il en faut pour faire de cette cérémonie le seul projet commun en vue. voyager? bah on aura bien la lune de miel.

D/ dominer mon mec, c’est moi qui impose ma volonté, on voit bien qu’il m’aime, ma bague est énorme (vous connaissez le dr freud, monsieur ismay?). on retrouve l’impatience enfantine clairement exprimée, l’engagement qui met à genoux l’amoureux transit, c’est ça la plus belle preuve d’amour pour toi : se plier à des rituels socio-culturels pour faire plaisir? et bah. d’ailleurs, tu t’en fous de son opinion, c’est déjà ton fiancé : cherche la preuve d’amour là dedans.

non je n’ai rien contre le mariage, tu fais encore ce que tu veux du moment que ça ne me force pas à porter une robe ridicule, cependant il ne constitue pas un aboutissement en soi. non. non arrête de discuter, j’ai dit non. une fois épuisés les arguments classiques, se marier par amour (une petite signature là et après je te croierai), par tradition (obéir bêtement au passé, voilà qui est intéressant), par sécurité (le divorce, ça n’arrive qu’aux autres), et sans compter les raisons creuses (je voudrais une nouvelle robe / partir à bali / un grille-pain), la justification que j’ai souvent entendue reste “pour les impôts”. ce qui réduit le mariage à ce qu’il est, une simple formalité administrative.

ne pas croire au mariage ce n’est pas ne pas croire en l’amour. je n’ai personellement pas besoin de mettre une alliance pour me rappeler que j’aime quelqu’un ou que je dois rapporter mon salaire à la maison. tu peux te marier pour dire je t’aime devant tes voisins, dieu, tes amis, ou même personne si tu veux, je ne vois toujours pas en quoi ça constitue le paroxysme du romantisme : tout l’intérêt réside logiquement dans le fait que la personne visée t’entende et elle n’entendra pas mieux juste parce qu’elle vient de claquer deux plaques dans une robe qu’elle ne mettra qu’une fois. se rappeler ce jour solennel ne l’empêchera pas non plus d’aller voir ailleurs un jour si l’envie l’en prend.

tu peux dire je t’aime tous les jours, tu peux le dire devant 200 personnes si tu veux, tu n’as aucune garantie de retour sur investissement. si un jour l’envie te prend de le dire plus fort et habillée en blanc, pourquoi pas, mais ça ne gravera dans le marbre rien qui puisse servir de preuve recevable.

niakman dit: mariage = fête = alcool
niakman dit: = champagne.

il est trois heures du matin, je n’ai rien à faire ces deux prochains jours et je ne suis même pas bourrée, même pas dehors, même pas en train de juste glander avec quelqu’un, non je regarde friday night lights. dans mon lit. sous la couette. j’ai froid. on est mardi, je viens de rentrer du resto+bar de la semaine. je suis en week-middle, parce que mon week-end n’existe pas, je vends des poulets je te rappelle. plus pour longtemps cela dit : après noël je suis libreuh liiibre et là attends je peux pas te parler y’a matt saracen dans mon pc. voilà c’est fini. en ce moment là je regrette deux choses, 1/ que non vraiment personne ne veut sortir à deux heures du matin et ça c’est quelque chose qui m’échappe tu vois, et attends y’a tim riggins là. avec des ray-ban. donc je disais, et 2/ de ne jamais être partie à 15 dans une maison au bord de la mer, pas loin d’une plage sans touristes, se nourrir de pizza et de coca, attendre 14h pour utiliser la salle de bain et ne plus avoir d’eau chaude, aller se baigner et bronzer et faire n’importe quoi. surtout. voilà.

j’ai envie de coder mon futur blog en css la nuit en mangeant des sucettes avec du nine inch nails en fond sonore avoir faim à 6h manger un cordon bleu aller me coucher au lever du soleil. je veux un mec à qui apporter des croissants, à 8h, à 16h, à 2h. tyra, pourquoi tu quittes landry, tu sais que tu l’aimes bordel. voilà tu pleures comme une conne.

JE M4ENNUIE §§§

-écouteurs (intra noirs asymétriques sans sucre)
-tatouage (je sais.)
-toblerone (quoi?)
-boites (j’ai toujours besoin de boîtes, comme j’ai toujours besoin de faire des listes)
-cadeau (j’ai une maman, il se trouve qu’elle est pourvue d’une date anniversaire)
-thunes (eg, nouveau boulot)
-permis (je sais.)

qu’est-ce que j’attends? je ne serai sans doute pas plus riche dans 4 mois, je n’en aurai pas moins envie/besoin plus tard, je les ai mis à l’épreuve du temps et ils sont toujours là, qu’est-ce que j’attends bordel? pendant que j’y suis, si je passais sous wordpress aussi tiens.

i wanna live before i die
so don’t say i have to cry
on one more freezing floor
i ask you to open the door
and see how things could have gone
the reason that it took so long
before you could figure out
that for so long i was about to break
and there were no arms
to keep me from harming me
and now i’m searchin back to see
how i never tried to ask for some sympathy
’cause no- nobody wants to ride with me too far
’cause i might trip away
but in your arms i’d rather stay
~katy rose – i like.

tu dois dire quelque chose à quelqu’un alors pourquoi t’embarrasser de tournures complexes et de prétextes détournés quand tu peux aller à l’essentiel en une phrase simple, claire et directe ? je te le demande. on essaye d’avouer sans dire, de révéler sans dévoiler, de faire sentir, de faire comprendre, de sous-entendre, d’implicitement évoquer le fait que peut-être. mon cul. la vérité c’est que

if i fall
if i fall
if i fall
down

cette année je voudrais juste rouler des pelles et un épilateur électrique merci.

i’ll never be a snowflake
and waltz to earth so gently
and form a perfect blanket
for someone else to walk oni’ve lost my mind in wanderlust
my heart cannot be found
my body yearns for the warmth of snow
but the sun keep pouring down
these streets have signs that point somewhere
but there I don’t belong
and there’s no more use to curl your hair
when your innocence is gone

~katy rose – snowflakes

[23:10]yoyo dit: j’écoute du pop rock féminin en smoment strobien
[23:10]yoyo dit: jme surprends de jour en jour
[23:10]niakman dit: lol et bah
[23:10]niakman dit: tva finir par écouter les plasticines
[23:11]yoyo dit: ouais nan j’écoute pas encore dla merde
[23:11]niakman dit: t’écoutes bien ta mère

j’ai envie des crevettes en sauce du chinois de là où je bosse et ce n’est pas une métaphore sexuelle.

samedi soir, ayant mangé en tout et pour tout deux madeleines, un sandwich et un quart de petite pizza dans la journée VS un sex on the beach (goût orange comme ton exomuc)/ white russian (sans vodka)/ rhum-pêche-passion-lait-vanille (avec beaucoup du rhum) finalement on a parachevé le tout avec un quick-n-toast et maintenant je ne dors plus, du coup je me suis posée devant prison break 3×04.

bon les débuts de saison là c’est moyennement enthousiasmant ; heroes et prison break s’enfoncent encore plus loin dans le prévisiblement classique, the office s’entête à faire des épisodes d’une heure qui diluent le concentré d’humour dans 45 minutes indigestes, et le season premiere de fnl a fini par ressembler à du csi.

sinon côté nouvelles séries si t’as des suggestions pour m’aiguiller dans la bonne direction histoire que je me tape pas les pilotes merdiques (chuck c’était drôle mais ça te remplit pas un homme) je suis preneuse.

j’en ai vraiment marre des poulets, heureusement que j’ai des ouikends occupés là.

rha merde j’ai oublié de te dire un truc ; staprem j’étais sur les marches de l’escalier au milieu du hall à dauphine avec aline copine_de_fac et un mocaccino à 50cts quand on a vu une paire de dr martens violettes descendre vers nous avec un slim noir, une ceinture à clous autour d’une toute petite taille, un haut noir vaguement rock glam et de dos une cascade de cheveux roses ondulés, et que la personne qui portait tout ça s’est retournée et a sorti un truc à sa voisine de sa voix grave de mec androgyne.

la faune de dauphine sinon c’est des low boots, des polos rayés, des filles qui parlent rugby, des pulls xxl sur des leggings et des mecs en slim avec le cheveu fou. gris noir beige. des livres de management, des queues de 15 minutes à la machine à café, des gens qui lisent le figaro en public dans les couloirs, des sandwiches au saumon 40% plus chers qu’à la sorbonne. ya même un wei.

et un club photo.

et je serais allée au stage d’initiation à linux si c’était pas en plein pendant mon cours d’éco.

message spécial à l’inconnu qui a laissé un message sur mon répondeur qui aurait pu être glauque si sa voix n’avait pas trahi un fou rire : les blagues téléphonées gémissements quasi orgasmiques + insultes à la volée ça peut être vraiment fun à faire si on n’oublie pas d’appeler en numéro masqué.

i pretend to be cool with me, want to believe
that i can do it on my own, without my heart on my sleeve.

nom de dieu de putain de bordel de merde de salopards d’enculés de poulets dma mère.

il y a des trucs qui ne me plaisent pas dans gossip girl. premièrement, les mecs sont groomés comme casey affleck sur scène à la fin de the assassination of jesse james. exemple. nate porte du blush :

chuck met des noeuds papillons (pas classe.) :

deuxièmement, ça pue the oc à des smoots à la ronde. dan est un nouveau ryan (se battre avec chuck le mec trop hype aux noeuds pap = aplatir luke le all-american boyfriend sur la plage, welcome to the upper east side, bitch), serena est une nouvelle mischa barton (un peu moins conne et meilleure actrice cependant). troisièmement, blair et chuck vont tellement mettre du temps à finir par coucher ensemble que j’en ai des fourmis dans les jambes d’avance.

mais.
le premier épisode cite nine inch nails et le deuxième se finit sur believe de the bravery.
jvais dl le 1×03. pour voir.

hier soir, pour toi public :
BN dit : t’imagines pas le nombre de mecs que j’ai réussi à bourrer au calva sur les bords de loire.
BN dit : non mais dans le bon sens !

question : dois-je aller à séoul en juin avec nella 700 euros hotel 12 jours + avion ? corollaire : est-ce une question rhétorique ?